Des touristes de plus en plus nombreux, attirés par les tours opérateurs qui leur promettent une « expérience sociale » la parcourent en quatre-quatre. Ils filment, ils photographient avec voracité, souvent sans les regarder, les enfants si touchants des caniveaux, les femmes si belles, alourdies par les charges, les hommes qui sans cesse raccordent l’électricité ou réparent une terrasse. Mais pourquoi toutes ces images ? Est-ce pour pouvoir dire : j’y étais, je l’ai fait ? La misère est-elle un spectacle ? Le frisson de la violence que l’on sent toute proche, celle des dealers et de la police, est-il désirable ? 

SENHA: Ftour2022
Back to Top